Technologie
 
- Les biopuces : une technologie d’avance
- Après les puces à ADN, les « laboratoires sur puces » amorcent une nouvelle ère de miniaturisation des appareillages d’analyse, permettant des économies significatives et une accélération des procédés. Ils devraient rapidement compléter la panoplie des outils d’électrophorèse et de chromatographie.
- Les plastiques biodegradables
- Emballages, films, couverts jetables..., les plastiques biodégradables font leur percée. Ils s’imposent là où leurs propriétés mécaniques ne sont pas un obstacle. Mais ils restent chers. Et des progrès sont encore à faire pour atteindre la biodégradabilité totale.
- Etudes et valorisation des algues
- Olivier Lapidus les a utilisées dans les tissus de sa collection Eté 97. Dans une boisson, un plat cuisiné, une crème pour la peau, ou encore... une semelle, les algues ont des applications multiples. Mais « il y a encore tout à faire » estime Dominique Brault, directeur du Centre d’Etudes et de Valorisation des Algues (CEVA). Et pour cause : la France ne produit que 100 000 tonnes d’algues par an, sur un volume mondial d’environ 5 millions de tonnes (90 % en Asie). Ce qui la situe pourtant au second rang... européen. Mais un coréen consomme en moyenne 14 kg d’algues par an contre... quelques grammes pour son homologue français. Cette différence ne date pas d’aujourd’hui. Selon Dominique Brault, « les Asiatiques ont des siècles de recul sur l’utilisation des algues, bien qu’ils ne se soient cantonnés à une utilisation traditionnelle de ces produits, sans être novateurs ». Ils utilisent ainsi essentiellement les algues sous forme de produits secs. Sans compter que la qualité des produits importés d’Asie n’est pas forcément irréprochable. Une étude récente a même révélé que dans 70 % des cas, les algues asiatiques étaient non conformes à la réglementation française. Qu’il s’agisse de la concentration en métaux lourds ou en bactériologie...
- Les generiques « plus » !
- Pour prolonger la durée de vie de leurs ex-médicaments vedette menacés par la concurrence des produits génériques, les laboratoires pharmaceutiques multiplient leurs relances sous de nouvelles formes galéniques, plus efficaces et moins chères en coût de traitement journalier. Les grands mondiaux du médicament attendent beaucoup de ces « génériques plus ».